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Eglise catholique romaine
Région diocésaine de Neuchâtel
Pastorale de la santé
A domicile, des personnes ne peuvent plus se déplacer, l’isolement les prive de liens avec la communauté.
En EMS, à l’automne de la vie, les personnes âgées voient leur quotidien bouleversé. Elles doivent encore apprendre, apprendre à vivre différemment, quitter leur appartement, leurs habitudes, leur quartier.
A l’hôpital, jamais un séjour n’est anodin. De bien portant, on se retrouve en rupture avec sa santé et tout ce que cela peut engendrer.
Le service de la Pastorale de la santé consiste à offrir une rencontre, offrir à l’autre la possibilité de se dire, de partager ce qu’il vit, ce qu’il ressent. En d’autres mots : entrer en relation avec une personne, prendre le temps d’accueillir son existence, son itinéraire, ses questionnements, parfois sa révolte sans jugement et sans réponse toute faite.
Le but de la visite pastorale est concrètement le signe de l’amour de Dieu et ce signe est présent dans l’attention témoignée à autrui.
« Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. »
Mt 25,40
Devenir bénévoles et faire des visites

De nombreux bénévoles permettent au service de la pastorale de la santé d'être actif dans tout le canton. Mais qu'est- ce qu'un engagement dans la pastorale de la santé implique concrètement?
Des visites ponctuelles
En général, ils s’effectuent plus ou moins tous les 15 jours, mais les bénévoles choisissent le nombre et le rythme de leurs visites, l’important étant leur régularité.
Lors de ces visites, ceux qui se sentent disponibles et sont mandatés apportent la Communion aux personnes qui la désirent.
Une formation, un accompagnement
Gratuite, cette formation comporte des rencontres cantonales 3 fois par année, où des intervenants aux compétences en théologie, psychologie, relations humaines s’expriment et sont à l’écoute de chacun.
Plusieurs rencontres sont organisées au niveau des secteurs, généralement trois fois par année ou plus si le besoin se fait sentir. Mais ces rencontres sont surtout des moments d’échange d’expériences, un lieu pour apprendre à recevoir et offrir du soutien.
Des rencontres
La rencontre du visiteur est basée sur un message révélateur de l’amour de Dieu, un message d’espérance. Mais d’abord, il s’agit d’entrer en relation avec une personne, de prendre le temps d’accueillir son existence, son itinéraire et c’est seulement dans un deuxième temps qu’il va peut-être se passer quelque chose en lien avec la foi. Car le but de la visite pastorale est d’être le signe de l’amour de Dieu et ce signe est présent dans l’attention témoignée à autrui.
Alors, si vous avez du temps à offrir, si une formation et une vie d’équipe vous tentent…ou si vous conaissez quelqu’un que cette proposition peut intéresser, n’hésitez pas à prendre contact avec les responsables.

Contact
Emile Abou Chaar
Agent pastoral
Responsable
Pastorale de la santé
Aumônerie oecuménique
Centre NE de psychiatrie
076 257 97 56
Marie-Lise Dick
Agente pastorale
RHNe site du Locle
032 926 56 81
Catherine Fauguel
Agente pastorale
RHNe site de Pourtalès
Hôpital de la Providence
079 639 75 54
Sr Véronique Vallat
Agente pastorale
RHNe sites La Chaux-de-Fonds et Landeyeux
Référente pour EMS
Val-de-Ruz
076 522 34 22
Marie-Christine Conrath
Agente pastorale
Référente pour EMS
Val-de-Travers
079 425 99 47
Sr Denise Siger
Agente pastorale
Référente pour EMS
Littoral Ouest
076 454 44 83
JOURNAL
RENCONTRE
Demander l'onction des malades
Autrefois appelé extrême onction, donné à des mourants, ce sacrement a retrouvé, avec le Concile Vatican II, sa signification de sacrement de vie, destiné aux personnes éprouvées par la maladie ou par l’âge.
Il exprime la présence et le réconfort qu’apporte le Christ à la personne dans l’épreuve. Il n’est pas le sacrement de la fin de la vie. Le sacrement de la fin de vie est l’eucharistie (la communion) donnée en viatique, c’est-à-dire en pain pour la route vers l’au-delà.
Le croyant demandera par conséquent de recevoir l’onction des malades quand il peut y participer le plus pleinement possible, et en souhaitant la présence de sa famille. Il deviendra ainsi une manifestation de la foi et l’expression de la confiance que nous pouvons mettre en la présence réconfortante du Seigneur auprès de la personne qui souffre.
En soi, ce sacrement n’est par conséquent jamais une « urgence » ; sa demande peut éventuellement, il est vrai, devenir l’expression d’une urgence à célébrer et demander que soit manifestée la présence quasi sensible du Christ et de la partager avec son entourage si c’est possible.
Autrefois nombreux, les prêtres chargés de donner ce sacrement le sont beaucoup moins aujourd’hui. Il leur sera malheureusement impossible, parfois, de répondre « dans l’urgence ». La prière d’un aumônier laïc, celle de la famille avec lui, donneront déjà réconfort à la personne qui souhaiterait recevoir l’onction, dans l’attente qu’un prêtre soit en mesure de venir le célébrer.
Le salut, la vie donnée par Dieu ne saurait dépendre d’un sacrement. « Ta foi t’a sauvé », dit Jésus souvent dans l’évangile. Quand l’onction des malades est célébrée, elle est le signe que se réalise le salut par la foi. Mais un malade, une personne en fin de vie, sa famille, n’ont pas à être inquiets si la mort, par exemple, survient de manière inattendue et subite. L’amour de Dieu est toujours au-delà de nos gestes et de nos prières.