Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus répond par une parabole aux critiques des chefs des prêtres et des anciens du peuple, qui sont scandalisés par son comportement et son choix délibéré de s’approcher des pauvres et des petits.

Pour expliquer son geste, Jésus choisit une nouvelle fois le langage de la parabole : en l'occurrence, le festin des noces d’un roi, auquel tout le monde est invité, mais que peu de gens honorent, trop occupés qu’ils sont par leur vie de tous les jours, avec leurs petits et grands soucis.

À travers cette histoire, Jésus nous suggère la réflexion suivante : Qui désire le salut ? Qui se rendra disponible pour répondre à l’invitation de Dieu ?

La restriction n’est pas du côté de Dieu, mais du côté des hommes. L’offre du salut est large et généreuse puisque Jésus accueille tout le peuple, les marginaux, les pécheurs, les petits, comme les gens bien établis, révélant ainsi l’amour de Dieu pour eux, l’amour d’un Dieu miséricordieux qui aime tous les hommes sans exception.

Nous sommes donc tous conviés à ce festin du Royaume. Accepter l’invitation, c’est donner la priorité à Dieu et vivre en conséquence. Chacun d’entre nous reste cependant libre de répondre présent à l’invitation qui nous est adressée.

Janine Siegrist